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Imonu, 21 ans, Boulogne
J'avoue je ne m'attache plus car je sais que les gens finissent toujours par partir.
J'avoue que chacun fait sa vie, qu'on ne tient pas toujours nos promesses, qu'on change souvent d'avis, qu'on aime un jour mais pas toujours.
J'avoue que l'attachement, c'est la déception.

J'avoue, je suis épuisée de ces gens qui viennent et repartent qui ne savent pas ce qu'ils veulent qui ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment, qui jouent au jeu de la vie en ne vivant les chose qu'à demi-mesure.

J'avoue que l'attachement fait mal parce qu'il est rarement partagé. Je pense qu'il n'y a rien de pire que de s'attacher sans retour, puis de s'oublier.
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Ambratek, 22 ans, Marseille
J'avoue que je déteste Noël.
Tout d'abord parce que je suis née le 25 et que mon anniversaire, tout le monde l'oublie
J'avoue que je déteste quand la famille se permet de ne m'offrir qu'un seul cadeau.
J'avoue que je me fais toujours avoir et j'avoue que cette année j'ai particulièrement détesté le noël en famille avec tous ces gamins, canards, chiards qui veulent sans cesse être le centre de l'attention et qui pensent que tous les cadeaux sous le sapin sont pour eux.
Oui j'avoue, je suis jalouse car il fut un temps tous les cadeaux étaient pour moi et maintenant j'ai presque que dalle alors qu'ils ont été pourris gâtés ces morveux !
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Sama, 20 ans, Bordeaux
J'avoue que tout le monde de soirées qui terminent à trois, à quatre, à cinq... Mais moi, j'avoue j'ai toujours pas fait à deux et plus le temps passe plus je m'inquiète... Est-ce que je vais pas aux bonnes soirée ou alors ai-je vraiment la poisse ?
J'avoue que j'ai probablement pas dû trinquer dans les yeux et je dois le payer indirectement.
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Little joke, 27 ans, Paris
J'avoue que j'adore les anglophones qui te taclent sur un mot mal employé en anglais alors que tu fais l'effort de parler leur langue parce que tu sais qu'ils ne sont pas foutus de dire un mot dans la tienne.... Ca fait trop le malin
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Cid le mécano, 29 ans, Dijon
J'avoue que ce matin j'étais au drive de McDo et la fille derrière moi commence à s'énerver toute seule et à me klaxonner parce que je prenais du temps pour passer ma commande.

J'avoue, je me suis dit "toi ma cocotte, t'a pas choisi la bonne personne pour t'énerver le matin !"; alors je suis arrivé à la première fenêtre, j'ai payé sa commande avec la mienne. La caissière lui a dit ce que j'avais fait, parce qu'en avançant, elle s'est penchée par la fenêtre, m'a fait signe, et a dit "merci". Elle était embarrassée de son comportement en voyant que j'avais réagit à sa grossièreté avec gentillesse. Quand je suis arrivé à la deuxième fenêtre, j'ai montré les deux reçus et j'ai également pris sa commande. Maintenant, elle doit retourner au bout de la ligne et recommencer à zéro. J'avoue, j'ai donné son déjeuner et café à un sans-abri sur la route. J'avoue, tu réfléchiras avant de faire chier la prochaine fois !
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Parea, 27 ans, Montréal
J'avoue que les réfrigérateurs des autres m'ont toujours horrifié.
J'ai ce souvenir très bizarre et cette sensation qui me revient aussitôt où je vois ces steak hachés et ces jus posés ça et là, sans couvercles dans leurs frigos.
J'avoue prendre avec précaution chaque brique de crème fraîche et inspecter la date de péremption.
J'avoue, c'est toujours un bordel sans nom et de surcroît, rien n'est à la bonne place.
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Taaliyah, 20 ans, Montpellier
Cela fais plus d'un an que je ne suis plus avec mon ex Nathan... Il s'est mis en couple avec une amie que l'on avais en commun, depuis je ne me suis pas remise je l'aime toujours et je me voile la face. J'arrive pas a m'en défaire. Cependant j'ai rencontré une personne entre temps, mais peu à peu s'est créee une dépendance affective. Je me sens mal je ne sais plus quoi faire.
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Lisa, 38 ans, Paris
J'avoue que je suis profondément triste. Triste et en colère contre tout. Je me sens seule et incomprise. Parfois j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps, d'avoir gâché ma vie. J'aimerais parfois pouvoir remonter le temps et ressentir à nouveau la joie de vivre. Retrouver ce sourire. Je ne sais même pas comment j'ai pu le perdre d'ailleurs.
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Nachila, 22 ans, Lyon
J'avoue qu'il y a des jours où j'en ai marre de toutes ces obligations du quotidien.
Aller en cours pour un diplôme qui n'a plus aucun sens, pour prolonger la souffrance dans des études supérieures qui ne me mèneront à rien, ah si perdre mon temps à me casser la tête, m'abîmer les yeux à lire des niaiseries.
J'avoue qu'il y a des jours où j'ai même plus l'envie d'écouter ma playliste et mes chansons favorites, comme un ras-le-bol de tout !
Rien à foutre de vos réseaux sociaux, de vos faceboucs à la con, de vos snap débiles, de votre twitter ramassis de haine, de vos selfies puérils sur instagram.
Pas que ça à foutre que de rester la journée devant mon pc pour écouter une chargée de TD lire ses foutues notes, qui nous demande d'allumer la webcam pour vérifier qu'on est bien en train de l'écouter.
J'avoue que je m'en fous de toutes vos revendications, de vos faux combats, de vos illusions vaines, de vos personnalités égo centrées, jalouses, méchantes et mauvaises. J'ai juste envie qu'on me foute la paix, laissez-moi respirer.
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Laura97, 23 ans, Latour Bas Elne
J'avoue que depuis que j'ai eu mon diplôme et fais quelques expériences professionnelles autour de cela, je cherche du travail mais je reçois beaucoup de refus ou aucune réponse. Je ne sais plus quoi faire et à cause du fait que je ne trouve pas travail, on me critique sans arrêt.
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Pomme BB, 33 ans, Paris
J'avoue que je me suis sentie grande le jour où je suis entrée à la fac.
J'avoue que je me suis sentie adulte le jour où j'ai reçu ma première vraie fiche de paie.
J'avoue que je me suis sentie MILF la première fois qu'on m'a appelée madame.
J'avoue, je me suis sentie réellement trentenaire quand j'ai du commencer à porter des lunettes.
Mais putain j'avoue que je me suis jamais sentie aussi vieille que quand un mec de 20 ans m'a dit que mon ordi acheté en 2013 était "Trop vintage" pour le réparer.
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Pasdenom, 18 ans, Lyon
J'ai pas d'amie, j'ai aucune vie sociale chaque jours je me lève j'ai 0 notification j'ai l'impression d'être un fantôme et d'avoir aucune importance; j'en rigole j'en fais des blagues à ma sœur 'j'ai pas d'amis hahaha trop drôle" alors qu'en vrai je m'y fais pas. Même avec mes cousines je n'arrive pas à rester en contact ! Le problème viendrais de moi ?
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Joey, 37 ans, Castres
J'avoue être en couple depuis 3 ans et l'aimer très fort. Mais j'avoue ne plus le supporter.
Son addiction à l'alcool et son comportement qui s'ensuit. J'avoue être malheureuse, je ne le comprends pas et il ne me comprend pas non plus. Il ne vit que pour l'alcool et ses copains et moi je donne tout ce que j'ai. Je suis fatiguée de tout ça, de lui et de la vie... J'avoue que je n'en peux plus et que je suis à bout, quel égoïste.
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Z35, 31 ans, Rennes
J'avoue que j'en peux plus de mon travail et je me suis tellement plains auprès de tout le monde depuis des mois que que ça y est : je suis la relou qui parle tout le temps de son travail et en mal. Du coup, je n'ose plus me confier.
Ce soir, je viens de me retrouver bloquée à l'instant à pas savoir vers qui me tourner pour me plaindre, pas me confier mais me plaindre ! De tous ces clients relous et neuneus qui ne comprennent rien et que j'ai envie de buter sur place tout en gardant un beau sourire de façade, je vois la psy lundi mais c'est trop loin, besoin de me défouler ici maintenant tout de suite.
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Leidose, 40 ans, Nantes
J'avoue que j'en ai marre de beaucoup de choses.
J'avoue que mon chef ne supporte pas la pression et la remet sur moi, ça m'énerve et me donne envie de change de boulot.
J'avoue que depuis qu'on a un enfant ma femme n'a plus de libido et que ça m'énerve, je ne lui mets pas la pression, je prends sur moi.
J'avoue que le fait qu'elle reste passive sur sa perte de libido me fait penser qu'elle s'en fou.
J'avoue avoir penser qu'elle me trompait. Et j'avoue le penser toujours de temps en temps.
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Cassandra3101, 25 ans, Roanne
J'avoue qu'il y a plein de choses que je n'aime pas chez moi, à commencer par mon poids. Je prends, je reperds... C'est un mal être surtout vis-à-vis de mon homme car je me sens moche. Et j'ai peur de ne plus lui plaire. Ensuite des cicatrices depuis toutes petite qui elles aussi me dérangent. Je manque aussi de confiance en moi.
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Tristessa, 30 ans, Montréal
J'avoue que j'ai envie de pleurer.
J'avoue que ma vie de couple est un échec, malgré tout mes efforts. Pour une raison obscure, il a décidé de s'enfermer dans sa chambre, de m'ignorer. Bien oui, il a sa chambre pas parce que je le voulais, mais parce qu'il voulait avoir son espace à lui.

Je suis là ne sachant plus quoi faire. Je suis découragée, triste et ne sait plus comment améliorer la situation. Je travaille 5 jours semaine. Il ne travaille pas depuis 9 ans. Il reste à la maison. Il reçoit un petit revenu. Je paie la plupart des choses. Je dis rien. Il a un problème d'alcool. Je fais avec. Malgré tout mes efforts, ce n'est jamais assez. Il est habitué d'être très à l'aise. Moi, j'ai un revenu correct sans plus. J'arrive à payer mes choses et les siennes. Il apprécie, mais il est très critiqueux. Je me sens jamais assez bien.

Pourtant, j'en met de l'eau dans mon vin pour ne pas réagir à ces sottises. Il me demande beaucoup de patience. On a changé d'appartement, jeudi, on signe un nouveau bail. Il dit vouloir qu'on en parle. Je marche sur des oeufs. J'aurais voulu que ça fonctionne. Je me sens comme si je faisais tout les efforts. Monsieur reste là assis pendant que je fais le ménage. Je cuisine pour qu'on mange bien. Je m'assure qu'on ne manque de rien. Pourtant, ça ne semble pas suffisant. J'abandonne, je ne peux pas faire plus. Je laisse cette situation dans les mains d'une puissance supérieur. Je ne peux pas faire plus. Je vais essayer de dormir. Il est tard. Je me lève dans 3 heures.
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Banane triste, 36 ans, Montréal
J'avoue que ça faisait quelques semaines que j'étais avec ma blonde et je lui demandais de me faire une petite gâterie.
Chose qu'elle refusait systématiquement.
Un soir, où je ne m'y attendais pas, où j'ai rien demandé, elle me fit pour la première fois une fellation.
Soudain, je l'entends me dire : "ah bon ? et bien c'était la première et la dernière fois que je te suce".
J'avoue que je m'étais endormi, et elle l'a très mal pris.
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Ta.ia, 18 ans, Montmagny
J'en ai marre que ma mère me voit comme un démon, une punition. Marre de devoir cacher ce que je ressens, marre de mon corps. J'ai l'impression que ma vie ne m'appartient plus. Parfois il m'arrive d'avoir si mal au cœur que je veux crier et tout casser. J'ai l'impression d'être vraiment devenu ce démon que mes parents disent ; un monstre incapable d'aimer.
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Regrets, 30 ans, Paris
J'avoue, j'en peux plus en fait je crois. J'en suis sûre. C'est trop. Enfin, comprenez ! Réalisez un peu !
On ne m'autorise plus à travailler, danser, partager, créer, rigoler, baiser, rencontrer, serrer les gens dans mes bras (alors que je ne le fais pas), leur dire que je les aime, boire des shots avec eux, ou juste n'importe quoi, vibrer, ressentir, espérer, aimer, m'élever, tomber, me relever, et j'en passe... Non. Tout ça m'est interdit maintenant.
Bonne ou mauvaise cause, je ne suis pas décisionnaire et ne souhaite pas l'être...
Mais voilà, en ce même temps, oui, en ce temps où l'on me demande de faire abnégation, où l'on arrête une manifestation pacifique faite en musique, (je laisse les termes à chacun), où l'on se fout royalement de la représentation populaire de la culture globale, dans les rues, chaque semaine; dans ce même temps je disais, on autorise publiquement, en rassemblement, des gens à me traiter de meurtrière.
On m'oblige, alors que je n'ai pas le droit de faire entendre de musique de mon balcon, à regarder passer ces manifestations légales (elles oui !!!). Que dis je, Ô pardon ?! Ces rave party (le mot rassure il paraît), ces réunions de bien pensant, de simples d'esprits, d'étriqués, de mal baisés, de simple connards qui osent dire de moi, que je suis une femme trop faible pour m'être défendue contre le grand méchant Loup, que je suis une femme bastillonnée, lâchée, perdue, que j'ai agit comme une broyeuse à poussins, (sorry pour les nuggets).
Qu'on me libère !!! Qu'on me libère de votre sombre idiotie, à tous. Qu'on m'explique pourquoi je dois vivre ça. En 2021. La légalité de la manifestation n'explique pas l'étrangeté de la chose, des priorités, de l'absence de cohérence... Rien ne va. Quand je vois ça, rien ne va. Et on confond tout. Et on me retient de faire trop de bruits, de respirer, de parler trop fort...
J'avoue, fallait pas me le dire deux fois. Je crie, je m'exclame, et je hurle : j'avoue, je vous emmerde. Royalement. Simplement.
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Moloi, 33 ans, Boulogne
J'avoue, sérieusement avec vos Stories d'apéro en appart avec les potes, gardez-les pour vous. C'est déjà assez irrespectueux et égoïste de faire ça donc évitez d'agacer ceux qui respectent.
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Mira, 26 ans, Paris
J'avoue être toujours triste sans raison...
J'avoue parfois pleurer seule dans mon lit le soir...
J'avoue être amoureuse d'une personne dont je ne suis pas sûre qu'elle m'aime autant.
Les gens ont toujours des doutes sur moi.
Est-ce dû a mon manque de confiance en moi ?
Moi qui veut toujours tout bien faire dans les règles de l'art.
Est-ce que je me trompe ?
Je suis amoureuse d'un homme avec lequel je ne suis pas sure de l'avenir..
D'un homme sans projet professionnel stable...
D'un homme qui me fait peur ...
D'un homme qui me faisait sourire et maintenant ce n'est plus le cas
Mais cet homme vit des difficultés...
Dois-je le quitter ou laisser la tempête passer ?
Telle est mon interrogation...
Car à quoi bon tout donner si c'est par la suite perdre !
Quoi qu'il en est je suis perdue
Faut il m'acheter un GPS ?
Le seul GPS que j'ai c'est mon cœur et il me dit de m'accrocher...
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Infirmière silencieuse, 32 ans, Metz
J'avoue,

ça fait deux jours que j'ai repris le travail maintenant, et je suis ébahie devant... devant... ma foi, devant les conditions de vie de mes patients, devant les conditions de travail de mes collègues. Et devant leur mauvaise foi.

Comment peut-on laisser les patients se coucher tout habillés, avec vestes et chaussures ? Et comment peut-on oser dire "on n'a pas le temps de les aider à se coucher", alors qu'on ne fout quasiment rien de la journée dans ce service ?

... je ne comprends pas. Oui, vous manquez de personnel, oui, on tourne en effectifs réduits, mais même là. Même là. Où est passé votre humanité, les filles ?

OK, les locaux sont dégueulasses, OK tout tombe en ruine, OK c'est moche et ça pue partout, mais c'est vraiment ça qui compte pour vous ? Le décor ? Vous pouvez faire de grandes choses si vous voulez, mes chères collègues, vous en êtes capables, vous êtes infirmières... ça veut dire que de base, vous aimez les gens, vous voulez les aider ! Alors allez-y, commencez quelque part, faites le premier pas...

Je n'ai pas toujours travaillé dans ce service. Dans mon service précédent, qui était bien plus lourd en terme de charge de travail, on aidait les patients à se coucher, à manger, à s'habiller, on discutait avec eux, on leur organisait des activités.
C'est possible, quand on le veut. Alors les filles, arrêtez de vous voiler la face. Vous le voulez pas, c'est tout. Vous le pouvez mais vous le voulez pas.

Deux jours de travail et j'ai déjà perdu la foi ! Mais après tout, le salaire est le même à la fin du mois, que j'aie la foi ou pas. C'est ça la beauté d'être fonctionnaire (ironie). Alors c'est à moi de choisir, vais-je essayer de faire mieux ou vais-je juste m'intégrer dans un groupe de collègues et me taire ?
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Sarah, 33 ans, Lorient
J'avoue... j'en ai marreeeee de ma mère. Elle me confie absolument tout ! Et j'ai des choses qu'on est pas forcément censé connaitre en tant que fille. Je ne suis pas sa copine, même si on est très proche. Je ne suis pas son psy, elle en a déjà un. Alors m*rde quoi ! Je sais qu'elle va mal, qu'elle a des problèmes de dos, des problèmes de dépressions, etc. Mais elle rabâche sans arrêt la même chose, à chaque fois que je la vois. Ça ne va jamais bien, et c'est toujours pour les mêmes raison. Je les connais par cœur. Je les ai entendu 1000 fois ! Et franchement, connaitre des détails comme la première fois de mes parents, que mon père a pleuré ou des trucs du genre, ça me fout vraiment mal à l'aise. Mais elle ne s'en pas compte apparemment. Elle raconte tout, sans filtre.

Et moi ? Moi, je suis une éponge. J'absorbe tout ses problèmes et ses angoisses. Elle a l'air de s'en foutre que j'ai les miennes à gérer en plus. Je suis également malade psychologiquement. Et bien plus qu'elle. Mais elle a l'air de s'en foutre. Moi, j'en parle pas. Elle se dit peut-être que ça doit aller si je dis rien. Non, c'est juste que moi j'aime pas en parler. Mais ça veut pas dire que je souffre pas. Et elle me rajoute la bonne couche gratinée de ses propres problèmes par dessus.

Pfff, j'en ai marre. J'ai vraiment envie de lui dire la fermer parfois ! Qu'elle la ferme, qu'elle parle à son psy si elle a besoin, qu'elle me laisse tranquille ! Elle radote en plus. Des histoires de son passé, de son enfance, de sa mère, de ses vacances ; puis de mon père, de leur vie ensemble, puis de ses conneries. Elle arrête à de dire qu'elle s'en fout de lui (ils sont divorcés), mais elle arrête pas d'en parler. Elle me saoule !!!

Je voudrais qu'elle arrête de rabâcher comme une p'tite vieille, qu'elle arrête de chouiner sur des trucs que je connais par cœur, qu'elle me laisse tranquille et qu'elle arrête de déverser ses problèmes sur moi parce que ça lui fait du bien de me parler. Tant mieux pour elle, mais moi ça me fait pas de bien du tout !!!

Je veux qu'elle lâche la grappe et trouve une autre confidente. J'ai déjà assez avec mes propres problèmes psychologiques comme ça.

Maman, si tu m'aimes, fous moi la paix !!!
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Garou, 20 ans, Paris
J'avoue, j'en ai ras le bol de faire des efforts pour des gens qui sont à peine reconnaissant !
J'en ai ras le bol de devoir supporter le magasin qui est juste en dessous de ma chambre, ils mettent la musique à fond et ça fait trembler mon lit ainsi que me mon sol !!!
J'en ai ras le bol de faire le gentil avec tout le monde même avec ceux qui ne le méritent pas !
J'ai du mal à supporter que nous sommes pas éternels et que des êtres très très très chers puissent mourir.
J'en ai ras le bol de devoir me plier à ce qu'on m'impose.
J'en ai ras le bol d'être déconnecté de la réalité à cause de mon ancienne addiction au cannabis qui peut revenir à tout moment.
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