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Bulle bleue, 25 ans, Paris
Il faut que j'avoue que je connais le secret d'une amie, et cela me pèse car je sais qu'elle trompe son conjoint, je connais ce dernier. Malheureusement je ne peux pas interférer dans leur histoire.
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Moi même, 38 ans, Angers
J'avoue que derrière mon sourire se cache une profonde nostalgie.
J'avoue que je regrette ma période d'insouciance.

J'avoue que je regrette la voie que j'ai choisie délibérément mais pour de fausses convictions, j'avoue que je me suis perdue en chemin.
J'avoue que j'aimerai tellement remonter le temps et revoir ces visages qui me manquent tellement aujourd'hui.

J'avoue que je continue à sourire simplement pour donner le change mais j'avoue aussi qu'un jour je partirai sans laisser d'adresse simplement pour réaliser mon rêve fou qui se loge dans une partie de ma tête depuis 23 ans. J'avoue qu'aujourd'hui je manque de courage, d'envie et d'ambitions.
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Domy, 36 ans, Perpignan
J'avoue que en ce moment tous les weekends je pense à mon collègue de boulot, un mec.
J'avoue qu'il m'obsède.
J'avoue que je fais des rêves érotiques le concernant.
J'avoue que je ferai bien un câlin avec lui dans la salle du courrier.
J'avoue qu'il n'est pas beau mais j'avoue qu'il est charmant et j'avoue que ce corps est bien foutu.
J'avoue que j'aime bien quand il me regarde, j'avoue être un peu troublée par son comportement.
J'avoue que j'adore ses chemises.
Ahlala...
J'avoue que j'ai mes hormones qui me travaillent, j'avoue qu'il me tarde de retourner au boulot.
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Hybiscus, 25 ans, Nantes
J'avoue, j'ai eu...
J'ai eu quelques amants en un an.
J'avoue, j'en ai eu,
J'avoue, j'en avais,
J'avoue, j'en avais 7...
En un an, doucement mon couple, ma vie train-train à basculée dans un abîme de silence, de glace... Une apnée progressive où plus rien n'est donné à l'autre sinon le goût amer du souvenir doux...
Ceux qu'on avait pas besoin de décortiquer, pour dire que oui, on était heureux...
Combien de temps ça dure au final ?
Le vrai bonheur ?
Pour beaucoup,
mes amants étaient en couple...
Marié, en concubinage, en couple libre...
Échappatoire,
la fuite par le plaisir... ou surtout par le désir...
Prisonniers de matins calmes...
Où des barreaux ont pris le temps de pousser dans le champ de leur "amour éternel", "toujours, toujours, toujours, tou..."
Comme disait Gainsbourg...
Ils se masquaient de Gainsbarre et me prenaient comme si leurs vies en dépendaient...
Et moi... la patience me pénétrait en même temps que leurs sexes, leurs doigts glissants à la recherche d'une bouffée d'air, d'un horizon où ne plus penser à demain est de mise.
Aujourd'hui,
l'homme avec qui je voulais vieillir est parti composer ses nuits d'insomnies auprès d'une autre.
Sans doute que c'est plus facile, elle ne connaît pas encore le goût de ses cauchemars et surtout de sa douce lâcheté...
Pernicieuse, qui s'enroule progressivement autour de la jambe, avant même de s'en apercevoir...
Il est alors déjà trop tard...
Mais je l'ai rencontré... Lui qui paraît tantôt si fragile, tantôt fort et maître de ses envies...
Ses caresses sont douces...
Nos moments sans heures, ni secondes...
Suspension temporelle,
croire, encore,
croire qu'on peut aimer pour de bonnes raisons.
Malgré ce que j'ai enduré...
Aller le chercher, celui avec qui j'ai partagé ma vie pendant 5 ans, au petit matin chez sa maîtresse, se douter après un réveil en sursaut, se douter qu'il m'a encore menti...
Comprendre... qu'ils l'ont encore fait.
Mécanique,
taper son code d'immeuble, trop bien connu...
Découvrir son vélo dans son hall...
Monter chaque marche une à une...
Le souffle court, transport de ma colère et d'une nausée qui broie les entrailles...
Sonner...
Entendre leur corps nus s'agiter dans les draps, pris par un sursaut...
Savoir...
Crier...
Pleurer...
Et pourtant seulement un mois après,
lui me fait croire qu'il peut me voir,
voir qui je suis, à travers mes yeux, mes gestes, mes mimiques... Ce qui fait battre mes tempes... Pulser mon sang...
Me regarder vraiment, comme on oublie de le faire de la rue jusqu'au lit conjugal...
Myoperie pastiche d'un détournement du regard...
Tromper la solitude, union illusoire...
Pour la première fois,
malgré toute mes histoires d'amour, de cul, de sex-friends et d'amants que j'ai accumulé depuis dix ans...
Pour la première fois, quelqu'un me voit vraiment.
J'avoue, que j'y crois toujours.
J'avoue que j'y crois enfin.
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Lou, 18 ans, Paris
Aujourd'hui j'ai le cœur lourd. J'ai pleuré une bonne partie de la nuit. J'en ai marre, marre de mes " pseudos-copines" qui me traitent comme une moins que rien.
Des "amies" qui ne vous font jamais de compliments, qui ne vous disent jamais que votre nouveau sac vous va bien, peut-on appeler ça des amies ?
Elles vous lancent des pics chaque deux secondes, vous appellent deux fois par mois, vous jalousent, ne prêtent pas attention à vous.

Je suis une fille tellement entière, j'ai un cœur tellement pur. Je suis attentionnée je ne fais de mal à personne. Et en retour je ne reçois rien ou que des méchancetés. Pourtant tous les autres les apprécient mais personne ne voit le mal qu'elles me font.
Des filles gâtées qui dépensent comme des dames alors qu'elles ont à peine 18 ans. Heureusement que mes parents, ma sœur et mon frère sont là ma famille c'est mon ciment c'est grâce à eux que je tiens, je les aime plus que tout. Mes parents travaillent dur et j'ai une vie très confortable grâce à eux : mon appart à Paris, je suis scolarisée dans une des meilleures institutions de Paris et chaque jour je remercie le bon dieu et mes parents pour cela. Je connais la valeur de l'argent.
Et aujourd'hui,je me sens seule. A part ma famille je n'ai personne. Et elles sont là dans leur bulle d'enfant gâtés elles sont égoïstes et ne pensent pas à moi.
Je le savais déjà mais aujourd'hui j'en ai eu la confirmation.
Et moi je suis seule, seule et seule.
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Giocatore, 23 ans, Mâcon
J'avoue que je joue avec lui, j'avoue que ça me fait marrer. J'avoue que ça m'excite même, j'avoue que je fantasme aussi un peu.
J'avoue que je sais que je l'attire. J'avoue que je sais qu'il est en couple et stable depuis longtemps. J'avoue que ça m'amuse de le voir passer de l'autre côté de la barrière. J'avoue que ses regards, ses attentions, la façon dont il laisse sa main trainer sur moi, dont il me touche de manière 'fortuite' le trahissent et ne me laissent pas indifférent.
J'avoue que je sais qu'il est attiré par les hommes, j'avoue aussi que je sais qu'il se voile la face.
J'avoue aimer le voir se torturer pour résister et en même temps aimer ce qu'il se passe entre nous.
J'avoue que je suis en couple avec quelqu'un que j'aime et que jamais je ne le tromperai.
J'avoue que je jubile de manipuler ce mec et je fantasme sur lui. J'avoue que j'ai envie de le pousser à bout.
J'avoue être très machiavélique, j'avoue aussi prendre beaucoup de plaisir à jouer de la sorte avec ce mec...
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L'habitué, 24 ans, Paris
J'avoue l'aimer, autant que je m'ennuie de plus en plus avec elle à dire vrai...
La passion s'est éteinte, l'amour grandit, mais il me manque toujours ce sentiment de folie qu'on avait à nos débuts. Au lit, on le ressent que c'est moins bien, on se l'avoue.
J'avoue que j'aimerais que l'histoire que j'ai avec elle soit un éternel recommencement du premier mois, torride et passionnel, fusionnel...
J'avoue que nous allons de moins en moins bien, et que la passion décroit avec notre état, ce qui fait décroitre encore notre passion, un cercle vicieux de lassitude s'est mis en place.
J'avoue que je donnerai cher pour redonner vie à notre passion, je voudrais à nouveau retourner dans nos clubs libertins habituels, pour se donner l'un à l'autre devant spectateurs, jaloux d'une passion aussi torride.

J'avoue, je t'aime, mais j'ai besoin que tu redeviennes la femme qui me charmait tout le temps, tu es devenue douce comme une peluche, j'ai besoin d'une chaleur de braise, pas d'une chaleur douce.

J'avoue, je ne te quitterai pour rien au monde.
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M, 20 ans, Marseille
J'avoue que l'hiver c'est pas pour moi! J'aime la neige, j'aime quand il fait un peu froid, mais ces températures sont terribles. Il fait vraiment trop froid.
J'avoue qu'a cause de ces températures il est difficile de mettre un pied dehors, mais rester enfermer ce n'est pas bon pour le moral.
J'avoue que résultat je n'arrête pas de réfléchir, mes sentiments sont confus en ce moment. Je ne sais pas pourquoi.
J'avoue que cela fait quatre mois que l'on est ensemble. J'avoue qu'il a changé depuis un mois, dans le bon sens du terme. Il est plus attentionné, plus gentil. J'avoue que je suis un peu perdue, parce que je l'ai et j'étais contente quand j'étais avec lui. J'ai aimé quand il est venu me voir hier, mais j'avais pas envie de le lâcher. Comme si le fait qu'il s'en aille, était comme le fait de le perdre. J'avoue que j'ai peur de le perdre. J'avoue que dans moins de deux mois, je devrais m'éloigner, je déménage dans la région d'à côté. J'avoue qu'il ne veut pas de relation à distance, j'avoue que hier quand on a parlé il n'a pas compris ma vision du couple. Je peux le concevoir, mais j'avoue que j'ai peur que ma vision du couple ne le fasse fuir.
J'avoue que j'aimerais que ça dure. Plus que quelques mois, plus que 2 ou 3 ans. Mais j'avoue qu'il ne faut pas que je me voile la face. On n'est pas fait pour être ensemble, nous voulons trop de choses différentes. Alors j'avoue que même si c'est au bout de 5 ans on devra se séparer...
J'avoue que c'est difficile d'y penser maintenant.
J'avoue qu'il va falloir que j'enlève toutes ces pensées et ces sentiments derrière sinon je n'arriverais plus à rester avec lui...
J'avoue que j'espère que tout va s'arranger.
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Haz, 30 ans, Bordeaux
L'aveu de Fillette me donne envie de réagir et de dire que cela serait sûrement très plaisant de pouvoir lire dans ses pensées.
Partager ces idées inavouables, j'avoue je trouve cela vraiment très tentant...
Au plaisir de pouvoir peut-être en partager quelques unes... et j'avoue également que réaliser ses fantasme est un vrai plaisir, l'art de la mise en scène prend alors toute son importance.
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Kikaeri, 23 ans, Charloroi - Belgique
J'avoue j'ai une folle envie de tomber amoureuse mais je ne m'en donne pas les moyens et ça fait 23 ans que ça dure.

J'avoue j'ai l'impression que la chance n'est pas de mon côté. J'avoue le slam de Grand Corps malade "Les voyages en trains", j'y crois un peu trop, j'y crois un peu trop que ça finit à chaque fois mal et que ce sont des canards.

J'avoue ma mère m'a élevée dans la crainte de tout et surtout dans celle des hommes. Alors merde Maman aujourd'hui, je me lance ! Il faut parfois affronter la peur.
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Moi7185, 22 ans, Paris
J'avoue qu'être demandeur d'emploi me saoule.
J'avoue qu'en même temps j'ai du mal à faire des recherches car je ne me sens pas prête à rentrer dans le monde du travail.
J'avoue que j'ai eu un entretien qui s'est plutôt bien passé et que malheureusement c'est une mutation qui a été prise.
J'avoue que j'en ai un autre le semaine prochaine et que j'ai peur, peur d'être prise et de décevoir après.
J'avoue que côté amour ce n'est pas glorieux non plus.
J'avoue que je m'imagine des choses qui sont totalement fausses mais que je veux y croire quand même.
J'avoue que ne pas encore avoir eu d'amoureux me pose question. Est-ce moi ou eux ? En même temps vu ma tête ça doit être moi !
J'avoue que j'aimerais partir, voyager aller à la rencontre des gens mais que je n'ai pas de sous pour le faire. J'avoue que je rêve de le faire avec un homme qui sera amoureux de moi et dont je serais amoureuse.
J'avoue que des fois je me demande vraiment pourquoi je suis faite et que je n'ai aucunement confiance en moi ce qui me bloque dans tout ce que j'entreprends.
J'avoue que j'aimerais avoir des réponses à toutes mes questions.
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Marie, 18 ans, Paris
Je vais avouer des tas de choses. Vu que je ne peux le dire à personne je vais le faire ici face à des personnes inconnues qui ne me jugeront pas.
En toute modestie, je suis une fille jolie, drôle et intelligente.
Je suis généreuse, chaleureuse, toujours à l'écoute des autres bien que personne ne le soit pour moi. Mes parents me disent que je suis une fille extraordinaire.
Contrairement à mes amies, à mes copines, je n'ai pas pour but de me balader en exhibant mon dernier sac Chanel ou Louis Vuitton. Je ne pose pas sur facebook avec des tonnes de maquillage. Je ne sors pas avec des gars pour leur argent. Je suis une fille bien. Certes j'ai des tas de défauts mais je suis une fille qui mérite de trouver l'amour. Je suis tellement attentionnée envers les gens.

Mais je vis dans un milieu où les filles défilent avec leurs sacs griffés, avec leur panoplie de bijoux. Un monde où les gens vont en croisière pendant les vacances de décembre, un monde où seuls deux choses comptent : beauté et richesse. Et moi j'ai du mal à trouver ma place !
Quand je les vois s'amuser, s'aimer je suis un peu jalouse. Parce que moi aussi j'aimerais que quelqu'un m'aime. Je ne veux plus avoir de blocage lorsqu'un garçon me parle ou me touche. Je veux être moins timide, enlever cette réputation de fille sage mignonne. Je veux que les garçons me regardent comme une jeune femme.
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Pseudonnaz, 18 ans, Paris
J'avoue que 2011 approche à sa fin et qu'un bref bilan de ma petite vie s'impose.
Je n'ai toujours pas eu de petit copain. J'ai perdu tous mes amis. J'ai raté mes partiels. Ma maman me prend pour une incapable et une irresponsable. Je suis exclue. Aujourd'hui mes copines n'ont même pas pensé à m'appeler le 23 décembre jour de mes 18 ans. Elles m'ont oubliée.
2012 approche et je suis toujours une fille transparente. Je les déteste pour ça l'amitié ça se conserve, ça se protège et elles me détruisent un petit peu chaque jour. Je passe mes journées à rêver au lieu de vivre la réalité. Quand je sors en boite j'arrive même plus à bouger mon petit c...
Les gens me prennent toujours pour une gamine, une fille timide alors qu'en moi sommeille une femme de feu. Eh oui il ne faut pas se fier aux apparences.
Voilà on va passer à une nouvelle année et moi je n'ai pas évolué. Bilan négatif. Triste bilan de ma petite vie. J'espère une seule chose : ne plus être seule en 2012.
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M, 20 ans, Marseille
J'avoue que nous sommes ensemble depuis près de trois mois. J'avoue que je suis déjà amoureuse parce que sinon je n'aurais jamais couché avec toi. J'avoue ne pas savoir pourquoi je t'ai choisi toi...
J'avoue que j'ai l'impression que tu n'en as rien à faire de moi, d'autant plus que ce sont les vacances, et que tu m'as l'air très occupé. J'ai le droit à deux sms par jour wouahou... Eh bien je dois avouer que non cela ne me rend pas heureuse, j'avoue que tu me manques, te voir, te savoir près de moi dans notre ville, pouvoir te prendre dans mes bras...
J'avoue que tu es très franc, mais parfois ce que tu dis me blesse profondément. J'avoue que tu m'as dit qu'à la rentrée ton mois de Janvier serait très chargé comme si tu t'attendais à une réaction spéciale, seulement que puis-je dire... Je n'ai pas le choix.
J'avoue, beaucoup de choses me dérange dans notre relation, non je n'avais jamais pensé être aussi résiliée, je laisse passer beaucoup trop de chose alors que normalement je ne le ferais pas. J'avoue que j'ai l'impression que tu en profites, croyant que je suis naïve, j'ai l'impression aussi que tu essaies de tester mes limites...
J'avoue qu'elles se rapprochent de plus en plus. J'avoue que quand ça va partir tu vas te demander d'où ça vient.
J'avoue aussi que je ne sais pas si j'aurais un jour le courage de te quitter car je dois l'avouer Polochon je t'aime et pas qu'un peu.
J'avoue aussi que j'ai carrément la trouille (et pour tout).

J'avoue que les fêtes ne seront peut être pas aussi joyeuses qu'elles le devraient... J'avoue que ce n'est pas grave ça ne sera pas la première fois ni la dernière fois.
Mais j'avoue je vous souhaite quand même beaucoup de bonnes choses pour cette nouvelle année.
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Papillon, 18 ans, Paris
J'avoue que je me sens tellement mal en ce moment. Je pleure presque toutes les nuits.
Physiquement je suis faible, je ne sens plus mon corps, je somnole tout le temps, je déambule. Moralement ? N'en parlons pas, je n'ai jamais été aussi triste.
Ce gros coup de blues et de cafard qui m'envahit, me fait tellement de mal.
Je me retrouve toute seule sans personne. J'ai personne à qui me confier, personne ne demande plus après moi.
Je vis comme un zombie entre le métro cours dodo. Je suis triste. Tellement triste. Et j'ai tellement besoin de quelqu'un à mes côtés.
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Mllek, 18 ans, Nice
J'avoue avoir passé une soirée superbe chez toi, il y a un mois.
J'avoue que je ne m'attendais pas à finir la soirée dans tes bras.
J'avoue que je ne m'attendais même pas à ce qu'il se passe quelque chose entre nous, que je ne m'attendais pas à ce que tu m'embrasses.
J'avoue que l'alcool m'a aidé à ne pas trop réfléchir, à ne pas trop penser aux conséquences.
J'avoue que j'ai eu mal quand tu m'as dit que tu ne savais pas si on était ensemble ou pas.
J'avoue que j'ai beaucoup pleuré quand j'ai vu que tu étais avec une autre fille à peine une semaine après ce qui s'était passé entre nous.
J'avoue que j'ai fait comme si rien n'était, comme si ça ne me touchait pas, comme si le fait que tu ne me prennes plus dans tes bras, que tu ne m'adresses même plus la parole ne me faisait rien.
J'avoue avoir été heureuse quand tu l'as largué.
Quand tu m'as invité à une soirée improvisée chez toi.
J'avoue avoir aimé quand ton meilleur ami m'a embrassé alors qu'il est en couple...
J'avoue que ça aurait été plus loin, si je ne l'avais pas repoussé. J'avoue que je ne sais plus quoi pensé. J'avoue que je ne me sens pas vraiment coupable par rapport à sa copine, mais que ça me blesse qu'il continue à me dire des paroles ambiguës, j'avoue avoir peur de l'aimer, avoir peur de t'aimer.
J'avoue espérer que ta nouvelle copine (encore une !) te largue. J'avoue espérer qu'à ma soirée, quelque chose se passe entre nous...
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Moi, 27 ans, Nancy
J'avoue.
Je t'ai trompé, plus parce que je ne pensais plus pouvoir séduire les femmes.
J'avoue qu'après six mois d'intenses remues-méninges du cerveau, je suis parti de la maison.
J'avoue qu'au début j'ai trouvé ça super cool.
J'avoue que le retour en europe fût rude et que te revoir, partager (un peu) du temps avec toi et te refaire l'amour m'a vraiment plu (comme d'hab).
J'avoue qu'après une semaine, j'ai vu un de tes messages reçu, un autre semble t'aimer.
J'avoue que je suis jaloux de la manière dont tu as relevé la tête.
J'avoue que je n'ai plus qu'à faire la même, et la perspective de voir comment tu as repris ta vie en main me donne encore plus envie de faire la même, me remotiver, me foutre un bon coup de pied aux fesses et y aller.
J'avoue que ça va bientôt faire un an et qu'il faudrait que ça s'arrête
J'avoue que j'ai hâte de voir l'avenir, même s'il semble aller droit dans le mur, rien que pour éviter ce mur, justement.
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Bretelle, 22 ans, Marseille
J'avoue que je viens d'essayer le français, et c'est adopté !
J'avoue que je suis fière de te connaître.
J'avoue que je voudrais te dire "je t'aime" mais je ne t'aime pas. Je sais que ça te ferait plaisir, et que c'est ce que tu attends, mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi.

J'avoue que n'empêche, tu es le premier avec qui je réalise que la sexualité, ce n'est pas sale, ça ne fait pas mal, mais que c'est beau, c'est un plaisir. Je suis fière de t'offrir mon corps et je suis fière que tu te sois tant plié à mes caprices. Je te remercie, énormément.

J'avoue que j'ai toujours peur de te présenter à mes proches, à ma coloc, à mes amis, à ma famille, à mes collègues, à mon directeur de recherche, car j'ai peur que tu sois prétentieux comme tu l'es toujours. J'ai peur qu'on aie une mauvaise image de moi et je sais que l'on m'associe souvent à ton arrogance. J'avoue que j'aimerai faire changer cela, que tu arrêtes de te regarder dans le miroir comme ça, que tu utilises des mots savants pour écraser ton coloc qui ne pige jamais rien, que tu ne dises plus "je sais" et que tu acceptes d'être enseigné.

J'avoue que je regrette toujours de penser tout cela de toi, mais j'ai analysé de toutes les manières possibles, j'ai même lu des trucs sur ton travail et des études psychologiques des jeux de rôle. Mais rien à faire, j'arrive au fait que c'est un constat, tu es fier comme un bar-tabac.
J'avoue que, et c'est pareil à chaque fois, que je suis tellement désolée de penser cela de toi, car tu es, parmi tous ceux que j'ai connus, celui qui me respecte le plus. Et je sens que tu as un coeur pur, et que tu ne t'énerves jamais (pourtant il y aurait beaucoup de raisons)...

J'avoue que la différence de nos attentes normatives me gonfle souvent, comme quand tu ne demandes jamais comment ça va, comment était la journée, les formalités dont mon esprit est taillé.

J'avoue que j'ai énormément de courage quand il s'agit de quelqu'un avec qui je suis, et mes seules capacités étant analytiques, je finis souvent par devenir folle à chercher les pourquoi des comment.

Et puis, j'avoue, encore une fois, tu m'as délivré de cette sexualité violente et malheureuse qui me fait tant souffrir. Tu sais m'écouter, tu sais faire passer tes désirs tout en respectant les miens, tu sais me donner de la valeur.

J'avoue que je me demande ce que je vais faire de ma peau dans quelques temps, j'avoue que c'était une idée folle de te proposer de venir me voir en Jordanie. J'ai peur que parfois, tu me demandes un enfant ou un mariage, j'avoue que je trouverai ça drôle.

J'avoue que je pense toujours que quand j'irai à l'aéroport d'Amman, pour venir te chercher, il n'y aura personne. Car j'ai toujours les fantômes du passé qui viennent me hanter, ceux qui me rappellent combien les hommes peuvent être menteurs et faux.

J'avoue que tes lèvres me manquent, et j'avoue que c'est, malgré tout le mal que je dis de toi sans que tu le saches (et quelle honte j'ai à le faire), un honneur d'être ton amoureuse.
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M, 20 ans, Marseille
J'avoue que nous sommes ensemble depuis 1 mois et 4 jours, j'avoue que je ne peux pas me passer de toi.
J'avoue que je dois chercher un stage, je pense qu'inconsciemment je refuse certaines propositions de stage parce que je ne veux pas trop m'éloigner. J'avoue que si je ne t'avais pas rencontré je serais partie en Chine pour l'échange. Mais j'avoue que maintenant je ne sais plus si je pourrais faire un tel choix.
J'avoue que tu es d'une franchise déconcertante, et je t'avouerais que parfois cela me fait peur ou même mal. Parce que nous avons tous les deux déjà beaucoup soufferts, j'avoue que j'essaie de freiner un peu les choses.

J'avoue que tu es mon premier, j'avoue que je sais que tu ne seras pas le dernier non plus. Mais j'avoue que pour l'instant sans toi, rien ne sera facile. J'avoue que je fais tout pour être une fille forte, indépendante, rigolote, et pas collante, je pense me débrouiller assez bien. Mais j'avoue que parfois quand je suis seule je craque parce qu'il est bon de savoir que l'on peut compter sur quelqu'un, que notre histoire ne va pas s'arrêter de sitôt, et que mes choix ne doivent pas avoir un rapport avec toi.
Pourtant l'endroit où je ferais ce p***** de stage sera décisif pour le futur de notre relation...

J'avoue que je suis pas sortie de l'auberge...
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Lilou, 18 ans, Paris
Depuis que j'ai emménagé à Paris, depuis que j'ai rejoint cette grande école, je n'avais pas encore réellement pleuré.
J'avoue que j'ai souvent été triste mais que les larmes ne coulaient jamais. J'avoue qu'hier, j'étais tellement en manque d'amour, que je me suis mise à regarder des séries et des films à l'eau de rose : j'avoue que je me suis sentie assez ridicule lorsque les larmes ont commencé à couler et petit à petit se sont transformées en étouffants sanglots quand je regardais le garçon embrassant fougueusement la fille ou lorsqu'il prenait soin d'elle.

J'avoue que ça peut être puérile et immature de ma part mais c'est toujours beau de rêver. Surtout qu'en ce moment j'ai la terrible impression que ma vie ne se résume à pas grand chose. Entre les cours, le métro, les courses et les sorties je me sens complètement inutile. J'ai l'impression que personne ne s'intéresse à moi. Pourtant je sais au plus profond de moi que je suis une fille spéciale, j'ai l'impression de renfermer quelque chose : j'ai beaucoup d'amour à donner mais il faut juste que le bon garçon le découvre.

J'avoue que je ne sais pas où se cache ce garçon. Mais je sais que probablement un jour il viendra et me découvrira. J'ai l'air timide, je l'avoue. Parfois ma gêne me fait dire des bêtises et mon comportement devient même enfantin. J'avoue que parfois ça me gêne. J'avoue que quand un garçon me regarde, je deviens mal à l'aise. Quand ils me font des avances, je ne sais pas quoi dire et je sors de terribles bêtises.
J'avoue que cette situation doit cesser, que je dois avoir plus d'assurance. J'avoue que je l'attends ce garçon. J'avoue ne pas être entreprenante, j'avoue que je ne pourrais pas faire des avances ou montrer à un garçon qu'il me plaît... J'avoue que ça doit être à cause de ça que je suis encore seule depuis ces 18 années.
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Synonyme, 18 ans, Bézier
J'avoue déclarer à tous que je suis heureuse célibataire, j'avoue que c'est faux. J'avoue désirer tout homme passant à ma portée, j'avoue tous vous allumer. J'avoue me sentir laide depuis que je n'ai plus personne dans ma vie, j'avoue avoir envie de me plaindre sans cesse, et j'avoue que refouler me rends malade.
J'avoue vouloir que quelqu'un m'aime, j'avoue avoir brisé des coeurs pour atteindre cet objectif. J'avoue avoir envie d'une libido surdéveloppée, j'avoue que quand j'allume, je me trouve bonne. J'avoue être une fille, j'avoue être misogyne, j'avoue que j'ai envie que tu me fasses mal, Johny !
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L, 21 ans, Mulhouse
J'avoue je m'ennuie ferme au bureau ces temps ci, et j'avoue que je passe mes journées sur internet à errer sur des sites.

J'avoue que je suis très amoureuse de mon chéri et que j'espère que c'est le bon, mais j'avoue que des fois j'ai besoin d'être seule.

Je t'avoue mon coeur que ces temps-ci je t'aime encore plus car tu es patient, doux et attentionné alors que je change d'humeur toutes les 30 secondes et que la moindre de tes remarques me vexe. Je t'avoue aussi que j'attends que tu me demande enfin de t'épouser pour de vrai et que ça me fait même pas peur. C'est d'ailleurs ça qui m'inquiète !

J'avoue que je n'en peux plus de ce stage mais qu'il va encore durer 3 mois et j'avoue que je ne sais pas comment je vais tenir. J'avoue que je ne suis jamais restée aussi longtemps sans voir ma famille et j'avoue qu'ils me manquent.

J'avoue que j'ai hâte qu'on emménage juste tous les deux sans tous nos colloques actuels, et j'avoue que j'ai hâte qu'on ait notre vie.
J'avoue que ça fait presque 3 mois que j'ai arrêté de fumer et que je m'en passe très bien, même si j'y pense souvent. Je t'avoue qu'il n'y a que pour toi que j'ai arrêté et que je te remercie pour ça.

Je t'avoue que malgré que tu trouve que je te reproche beaucoup de chose, je te trouve parfait comme tu es. Et je t'avoue pour finir que je n'ai jamais aimé comme je t'aime.

J'avoue que tout ceci est très décousu mais j'avoue que ça fait du bien d'écrire tout ça, et j'avoue qu'un jour il va falloir que je trouve le courage de te le dire en face.
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Sarah, 19 ans, Paris
J'avoue je me sens toute seule dans une si grande ville. Tous mes amis sont partis pour leur études et je me retrouve lâchée, sans nouvelles. Je les déteste tellement.
J'avoue j'adore mon copain, il est parfait, beau, doux et attentionné. Mais je n'arrêtes pas de penser à un autre, de rêver de lui, de l'imaginer dans mon lit.
J'avoue être déstabilisée face à mes envie de tromperie, et de séduction à l'égard de cet autre.
J'avoue avoir raté mes examens par fainéantise. Et voilà, je me retrouve seule et déprimée.
J'avoue avoir envie de pleurer dès que je pense à la tournure que prend ma vie.
J'avoue avoir envie de changer mes habitudes sexuelles, de tenter d'autres choses.
J'avoue j'aimerais insulter tant de gens.
J'avoue j'aimerais juste avoir du cran pour dire et faire ce que je veux sans me soucier des autres.
J'avoue j'aimerai retourner en arrière et faire tout autrement.
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Jujy, 20 ans, Rennes
J'avoue être contente que ma première meilleure amie ait quitté son copain.
J'avoue que je me sens mieux maintenant que mes deux meilleures amis soient célibataires car je me sens moins seule.
J'avoue que les câlins me manquent.
J'avoue que je me sens parfois très seule.
J'avoue que certaines personnes de ma classe m'énervent beaucoup.
J'avoue me demander ce qui cloche chez moi parfois.
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Pasosé, 40 ans, Lausanne
J'avoue que je suis allé visiter une exposition de peinture à l'Hermitage à Lausanne.
J'avoue m'être inscrit à la visite commentée de 15 heures afin de compléter mes connaissances.
J'avoue que dès le début de la visite mon regard a croisé celui d'une femme qui s'est vue demander faire attention de ne pas s'approcher trop des tableaux par une surveillante.
J'avoue que je lui ai trouvé une classe énorme, une assurance, une beauté que j'ai rarement rencontré.
J'avoue que je n'ai pas vraiment suivi le reste des explications de la guide.
J'avoue qu'à la fin de la visite je n'ai pas osé aborder cette femme qui m'a tant plu par peur d'être lourd comme souvent le sont les hommes.
J'avoue que je ne la reverrais certainement jamais et que je m'en veux vraiment de ne pas avoir pris le risque de me prendre à râteau.
J'avoue qu'elle me plaît vraiment.
J'avoue que j'y pense et que je regrette beaucoup.
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