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12 aveux trouvés
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Bretelle, 25 ans, Marseille
J'ai une famille la pire du monde. Enfin ce n'est pas ma famille. C'est celle de ma mère. C'est fou comme les fêtes de famille révèlent les maux profonds.
Je n'ai pas réussi à dormir le soir du 24 car je pensais à ma mère, si gentille, qui demande si l'un veut un morceau de viande et on lui répond "fous-moi la paix". Que le soir, elle a mal partout, veut s'assoir, personne ne lui propose de place. Mon cousin arrive et on lui propose. C'était criant de méchanceté, d'indifférence, de violence symbolique. Personne ne se pousse pour lui faire une place. Comme si c'était prévu dans le code de cette famille que ma mère devait compter pour du beurre.
Au moment où j'écris tout cela, je trouve cela encore très triste, très violent. Je l'aime tellement et je les hais tous tant.
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Bretelle, 25 ans, Marseille
J'avoue que j'ai appelé mon ancien opérateur pour annuler la résiliation de mon contrat afin de garder le même numéro plutôt que d'en avoir un nouveau comme je le souhaitais... parce que j'ai donné mon numéro à un garçon complètement affolant et dont je suis folle d'impatiente qu'il m'appelle !
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Bretelle, 25 ans, Marseille
J'avoue que j'ai un peu fait l'andouille alors que ce n'est point mon genre et que pourtant je suis loin d'être attirée, ouh lala et bien au contraire.

Alors maintenant que j'ai compris les conséquences d'attirer, est-ce que quelqu'un connaît un moyen pour désattirer ? Merci !
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Bretelle, 23 ans, Marseille
J'avoue que je n'ai qu'un désir de grand soleil, de poésie, de lyre et de fifre émanant à travers les notes et les demi-tons une douce odeur de sens.
J'avoue que je me trouve ridiculement bête, naïve, indécise, égocentrée, immature et fatigante, au point de vouloir m'en excuser au près de tous ceux dont j'ai fait subir le sort. J'ai fait partir un homme fabuleux à cause de cela.

Je grandis. J'avoue qu'il est temps. Je vais devenir émancipée et libre. Un oiseau. J'ai hâte.

J'avoue qu'il faut détacher le regard et vivre. J'avoue qu'il me tarde. Il est tard.
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Bretelle, 23 ans, Marseille
J'avoue que là, les mecs, on est chaud. Le par-dessus-le-découvert-bancaire, c'est presque rien, mais allez dire à votre banquier "mais monsieur ce sont pour des raisons psychanalytiques que je suis dans le rouge !"

Il n'est pas question de se ressaisir, je crois qu'en fait et qu'enfin je suis en train de me saisir.

Qu'est-ce qu'on passe comme temps de cette société à tourner autour de soi-même ! J'aurais voulu vivre dans une autre époque, où j'aurais été la fille d'un paysan, qu'on aurait mariée à l'âge de 18 ans après avoir batifolé dans les prés avec un petit éphèbe.

Mais non. On est là tous les deux l'éphèbe et moi et on se tourne l'un autour de l'autre pour se comprendre.

Enfin je vois de la lumière vers la connaissance de moi-même. Prenons ces larmes comme un signe heureux.

J'avoue que là, ouais, j'en ai marre. Mais ce n'est qu'une réaction vers le bonheur !
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Bretelle, 23 ans, Marseille
J'avoue que je l'aime. Oui je suis amoureuse. Pour la deuxième fois de ma vie. Et qu'il m'apportait tout ce dont je rêve pour mon avenir : folie, magie, et joie.

J'avoue que les images de notre histoire tournent dans ma tête, quand il m'a embrassé au rythme des bisous dans le film delicatessen, quand on était dans le creux l'un de l'autre au son de In the Mood for love. Quand il m'embrassait en tenant mon visage, quand on a couru dans les rues de Jérusalem comme des fous. Quand il m'a déclaré son secret à Jérusalem. Quand il m'a dit "je suis avec toi à Pétra", ce soir où nous voyions ce site légendaire à la lueur des lampions. Quand nous avons fait un kamoulox sur les toits des synagogues hyérosolimitaines. Quand il me dit que la saveur de mes baisers était merveilleuse. Quand il venait me voir juste pour me dire que je suis merveilleuse. Quand il glissa un toblerone dans ma trousse lors de mon mémoire. Lorsque nous nous sommes rencontrés.

Je veux que ça continue et je ne fais que pleurer. Je souffre.
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Bretelle, 23 ans, Marseille
J'avoue que quand je lis des aveux qui parlent d'un homme aimé, trompé, trahi, séduit, sur ce site, j'ai l'impression que l'on parle de mon homme. J'avoue que je suis jalouse et que je cherche un médicament à tout prix !
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Bretelle, 22 ans, Marseille
Comme un certain nombre de mes proches le sait, je suis assez douée dans le profil de l'agent CIA quand il s'agit de faire des recherches sur internet, notamment depuis que je suis sortie avec des menteurs.

Du coup, ben, oui, j'avoue que j'en sais trop sur le passé de mon copain tout ça parce que j'ai encore fait l'agent CIA, et je sais qu'elle est à Paris en ce moment, cette ex jolie, légère, heureuse, talentueuse et surprenante, au même moment où lui-même l'est.
Tout ça me rend folle, je n'ai jamais été aussi jalouse, et j'en souffre tellement. Je voudrais trouver une solution, je voudrais quelqu'un qui me tende la main ou qui me dise les mots que j'attends : "ne t'inquiète pas ma petite chérie, si je suis avec toi, c'est parce que je veux l'être, et que je ne veux pas être avec les autres"... "Mais, pourtant, moi je t'aime !"

Non, il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait, et j'avoue que j'aimerai l'entendre un jour. Je suis prête à beaucoup de choses pour lui car je voudrais avoir une vraie relation. Je voudrais guérir de ma jalousie qui me fait mal, qui l'embête.

J'avoue que j'en ai plein le dos de ça. Plein le dos. Je voudrais qu'il m'aide, qu'il m'aime, qu'il me le dise, mais que je ne fonde pas ma confiance en lui pour autant, mais qu'il m'aide à avoir confiance en moi, je voudrais tellement un ange gardien, quelqu'un ou quelque chose qui allume le feu de la confiance, qu'enfin je prenne conscience de ma valeur, que je me détache de cette déprime dans laquelle tout cela me loge.

J'avoue que même, parfois, j'aimerai être croyante, pour demander à quelqu'un de supérieur et intouchable, comme dieu, qu'il m'aide. Dire "s'il vous plaît aidez-moi". Je veux être moi, je veux être libre et j'en ai marre.
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Bretelle, 22 ans, Marseille
J'avoue que j'ai honte de moi, être aussi flemmarde, bidouiller des trucs par-ci par là, déjà dès l'enfance, rappelez-vous, au lieu de faire mes devoirs, je prétextais l'inspiration de faire de la mosaïque ou de la peinture.

Et là, oui eh ben j'avoue c'est à cause de facebook. Oui, j'accuse internet de me faire perdre mon temps, dans des découvertes de photos de vacances de mes collègues de fac, dans des recherches vaines de livres scientifiques qui ne doivent plus exister que dans les esprits des chercheurs les plus vieux. J'accuse et j'ai honte, donc j'avoue, qu'internet ne fait que développer ma curiosité, que je n'ai pas tant bien placée.

Comme je dis toujours (mais là si je le dis, tout le monde va me reconnaître !) Karl Marx n'aurait jamais pu écrire le Capital s'il avait eu Facebook !

Et puis, me voilà, déjà un semestre à n'avoir rien fait d'autre que dépenser mon argent et prétendre que cela suffira pour décrocher une bourse de doctorat.

Mais zut à la fin ! Je veux être née dans une époque antérieure !
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Bretelle, 22 ans, Marseille
Ah oui je voulais aussi avouer que ça y est, je lui ai dit que je l'aimais.
Et que j'avais parié avec moi-même qu'il me ferait une déclaration. Hum hum j'ai gagné.

J'avoue que je suis fière de mes efforts en analyse du comportement humain.
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Bretelle, 22 ans, Marseille
Puisque mon imbécile de colocataire amerloc ne parle pas français, je vais en profiter pour avouer...
J'avoue que je suis allée dans sa chambre.
J'avoue que je suis allée dans sa salle de bains (eh oui nous on a une salle de bains par personne que voulez-vous).
J'avoue que j'ai ouvert ses placards.
J'avoue que j'ai trouvé son maquillage.
J'avoue que son fard à paupières argenté tient super bien.
J'avoue que son parfum sent bon.
J'avoue que son fond de teint est trop foncé pour moi.
J'avoue que j'ai trouvé son journal intime.
J'avoue que je trouve ça bizarre qu'elle aie un journal intime à 29 ans.
Mais que ça ne fait qu'alimenter ma vision sur les amerlocs... Qui est plutôt burlesque.

(et là c'est parti...) J'avoue qu'elle a écrit qu'elle n'aimait pas sa vie et qu'elle en a marre de toujours voir les choses dramatiquement, qu'elle aimerait avoir un cercle d'amis, que les gens s'inquiètent pour elle, l'appellent, qu'elle aie un copain, qu'elle se marie, qu'elle compte faire un régime, faire du sport et manger des légumes parce que c'est la santé, et qu'elle compte faire en sorte que les gens l'aiment et qu'elle aie plus d'empathie.

J'avoue que...
Pour le régime, c'est bien joué.
Pour le reste, y a du boulot, et que j'étais étonnée qu'elle veuille avoir plus de sympathie envers les humains vu comment elle la déteste.

J'avoue que mon autre coloc m'a révélé qu'elle avait fermé sa porte à clef de peur que mon copain et moi ayons des relations sexuelles sur son lit, le sexe c'est sale, c'est pas pieux, pouah.
J'avoue qu'elle croit que je ne sais pas qu'elle me trouve bête.
Mais qu'elle ne sait pas combien je la trouve bête.
J'avoue qu'elle a un sourire de sorcière.
J'avoue que ses goûts en mec sont à chier.

Et j'avoue que tous les matins, je vais dans sa salle de bains lui prendre des cotons-tiges américains.
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Bretelle, 22 ans, Marseille
J'avoue que je viens d'essayer le français, et c'est adopté !
J'avoue que je suis fière de te connaître.
J'avoue que je voudrais te dire "je t'aime" mais je ne t'aime pas. Je sais que ça te ferait plaisir, et que c'est ce que tu attends, mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi.

J'avoue que n'empêche, tu es le premier avec qui je réalise que la sexualité, ce n'est pas sale, ça ne fait pas mal, mais que c'est beau, c'est un plaisir. Je suis fière de t'offrir mon corps et je suis fière que tu te sois tant plié à mes caprices. Je te remercie, énormément.

J'avoue que j'ai toujours peur de te présenter à mes proches, à ma coloc, à mes amis, à ma famille, à mes collègues, à mon directeur de recherche, car j'ai peur que tu sois prétentieux comme tu l'es toujours. J'ai peur qu'on aie une mauvaise image de moi et je sais que l'on m'associe souvent à ton arrogance. J'avoue que j'aimerai faire changer cela, que tu arrêtes de te regarder dans le miroir comme ça, que tu utilises des mots savants pour écraser ton coloc qui ne pige jamais rien, que tu ne dises plus "je sais" et que tu acceptes d'être enseigné.

J'avoue que je regrette toujours de penser tout cela de toi, mais j'ai analysé de toutes les manières possibles, j'ai même lu des trucs sur ton travail et des études psychologiques des jeux de rôle. Mais rien à faire, j'arrive au fait que c'est un constat, tu es fier comme un bar-tabac.
J'avoue que, et c'est pareil à chaque fois, que je suis tellement désolée de penser cela de toi, car tu es, parmi tous ceux que j'ai connus, celui qui me respecte le plus. Et je sens que tu as un coeur pur, et que tu ne t'énerves jamais (pourtant il y aurait beaucoup de raisons)...

J'avoue que la différence de nos attentes normatives me gonfle souvent, comme quand tu ne demandes jamais comment ça va, comment était la journée, les formalités dont mon esprit est taillé.

J'avoue que j'ai énormément de courage quand il s'agit de quelqu'un avec qui je suis, et mes seules capacités étant analytiques, je finis souvent par devenir folle à chercher les pourquoi des comment.

Et puis, j'avoue, encore une fois, tu m'as délivré de cette sexualité violente et malheureuse qui me fait tant souffrir. Tu sais m'écouter, tu sais faire passer tes désirs tout en respectant les miens, tu sais me donner de la valeur.

J'avoue que je me demande ce que je vais faire de ma peau dans quelques temps, j'avoue que c'était une idée folle de te proposer de venir me voir en Jordanie. J'ai peur que parfois, tu me demandes un enfant ou un mariage, j'avoue que je trouverai ça drôle.

J'avoue que je pense toujours que quand j'irai à l'aéroport d'Amman, pour venir te chercher, il n'y aura personne. Car j'ai toujours les fantômes du passé qui viennent me hanter, ceux qui me rappellent combien les hommes peuvent être menteurs et faux.

J'avoue que tes lèvres me manquent, et j'avoue que c'est, malgré tout le mal que je dis de toi sans que tu le saches (et quelle honte j'ai à le faire), un honneur d'être ton amoureuse.
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